C'est quoi cette histoire de grêve?
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Pierre
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C'est quoi cette histoire de grêve?
Je vois que tout le monde est là en pleine matinée et Johan parle de grève. C'est quoi cette histoire? Pensez à quelqu'un qui est loin de France...
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
greve des transports !
Matos- Messages : 283
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Grève SNCF/RATP contre le passage à 40 annuités sans véritables négociations préalable.
Grève des facultés contre la loi LRU (désengagement de l'état du capital des facs)
Grève des facultés contre la loi LRU (désengagement de l'état du capital des facs)
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
A la rochelle il n’y avait la grève des bus .
cindy- Messages : 75
Date d'inscription : 11/10/2007
Age : 40
Localisation : LA ROCHELLE
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Merci des renseignements!
J'adore l'état d'esprit "je suis pas content alors je fais chier tout le monde". J'imagine bien si tout le monde faisait ça. Du genre:
"-Au secours, ma maison brûle!
- Désolé madame, les pompiers sont en grève aujourd'hui. Rappelez demain."
Ou encore:
"-C'est la guerre: des Français sont agressés au Boukhistan et il y a un véritable génocide!
-Désolé monsieur le Président, l'armée est en grève cette semaine pour protester contre l'augmentation du prix des balles sans négociation préalable. Rappelez mardi en huit!"
Enfin, ce que j'en dis...
J'adore l'état d'esprit "je suis pas content alors je fais chier tout le monde". J'imagine bien si tout le monde faisait ça. Du genre:
"-Au secours, ma maison brûle!
- Désolé madame, les pompiers sont en grève aujourd'hui. Rappelez demain."
Ou encore:
"-C'est la guerre: des Français sont agressés au Boukhistan et il y a un véritable génocide!
-Désolé monsieur le Président, l'armée est en grève cette semaine pour protester contre l'augmentation du prix des balles sans négociation préalable. Rappelez mardi en huit!"
Enfin, ce que j'en dis...
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
sans révolution d'un coté ou de l'autre rien ne bougerai!!!
tote- Messages : 364
Date d'inscription : 10/10/2007
Age : 41
Localisation : party ce faire foutre!!!
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Argument classique: si on ne fait rien, rien ne bouge!
Mais c'est justement parce que les gens ont commencé à exprimer leurs revendications un peu trop agressivement que l'on en est réduit à cela. C'est comme dans une discussion, c'est parce que certains ont commencé à élever la voix qu'il faut finalement crier pour se faire entendre, et ça ne justifie pas, même a posteriori, d'avoir commencé à élever la voix. Dans une discussion, on s'arrête quand on a plus de voix, là on ne sait pas quand ça va s'arrêter...
Et puis je me méfie toujours des révolutions, d'où qu'elles viennent; elles enclenchent un mécanisme qui n'est pas controlable. Un exemple que m'avait rappelé mon prof d'histoire en terminale (il était bon le bougre):en 68, au début les gens criaient: "allez les jeunes, vous laissez pas faire, on est avec vous". Quelques semaines plus tard c'était "dites monsieur l'agent vous pourriez aller frapper ces ptits cons qui brûlent ma voiture?". Verdict connu: aux élections législatives de juin, raz-de-marée de la droite, laminage de la gauche, les communistes passent de 73 à 10 députés, etc.
Aux présidentielles de l'année suivante, le socialiste (Deferre) fait 5% des voix, et le second tour se passe entre deux types de droite. Et oui, les gens ont pris peur, et ont voté pour l'ordre. En 2002, même éléments: après avoir parlé er reparlé d'insécurité, dit qu'il fallait que ça change, les voix traditionnellement socialistes se sont déportées à l'extrème-gauche, et la suite est connu.
A qui profite le crime? En tout cas rarement à ceux qui déclenchent le chaos.
Et puis,il faut être un peu logique. Si on se dit démocrate, il faut respecter les décisions démocratiques. Un président et un parlement élus par une majorité est, selon le modèle démocratique, la représentation de la nation, du peuple. Quelques milliers de manifestants ne sont que quelques milliers de manifestants, ils ne représentent rien. Donc la défense des intérêts nationaux et populaires est nécessairement du côté du pouvoir établi, s'il est élu (ou alors il faut remettre en cause le modèle démocratique).
Moralité: on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Mais c'est justement parce que les gens ont commencé à exprimer leurs revendications un peu trop agressivement que l'on en est réduit à cela. C'est comme dans une discussion, c'est parce que certains ont commencé à élever la voix qu'il faut finalement crier pour se faire entendre, et ça ne justifie pas, même a posteriori, d'avoir commencé à élever la voix. Dans une discussion, on s'arrête quand on a plus de voix, là on ne sait pas quand ça va s'arrêter...
Et puis je me méfie toujours des révolutions, d'où qu'elles viennent; elles enclenchent un mécanisme qui n'est pas controlable. Un exemple que m'avait rappelé mon prof d'histoire en terminale (il était bon le bougre):en 68, au début les gens criaient: "allez les jeunes, vous laissez pas faire, on est avec vous". Quelques semaines plus tard c'était "dites monsieur l'agent vous pourriez aller frapper ces ptits cons qui brûlent ma voiture?". Verdict connu: aux élections législatives de juin, raz-de-marée de la droite, laminage de la gauche, les communistes passent de 73 à 10 députés, etc.
Aux présidentielles de l'année suivante, le socialiste (Deferre) fait 5% des voix, et le second tour se passe entre deux types de droite. Et oui, les gens ont pris peur, et ont voté pour l'ordre. En 2002, même éléments: après avoir parlé er reparlé d'insécurité, dit qu'il fallait que ça change, les voix traditionnellement socialistes se sont déportées à l'extrème-gauche, et la suite est connu.
A qui profite le crime? En tout cas rarement à ceux qui déclenchent le chaos.
Et puis,il faut être un peu logique. Si on se dit démocrate, il faut respecter les décisions démocratiques. Un président et un parlement élus par une majorité est, selon le modèle démocratique, la représentation de la nation, du peuple. Quelques milliers de manifestants ne sont que quelques milliers de manifestants, ils ne représentent rien. Donc la défense des intérêts nationaux et populaires est nécessairement du côté du pouvoir établi, s'il est élu (ou alors il faut remettre en cause le modèle démocratique).
Moralité: on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
moi j'ai parlé de grève???
tote- Messages : 364
Date d'inscription : 10/10/2007
Age : 41
Localisation : party ce faire foutre!!!
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
tote a écrit:sans révolution d'un coté ou de l'autre rien ne bougerai!!!
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Les jeunes et les autres qui font grêvent expriment un certain malaise, ce qui est normal.
Pour le travail c'est très dur d'en trouver un.
IL y a un éclatement des unités familiales,
le cout de la vie augmente énormément,
Par exemple un couple avec 2 salaires de smics, pour se loger décemment ac des enfants doivent se loger au moins à 40km de la rochelle.
Des exemples il y en a des tas...
Pour le travail c'est très dur d'en trouver un.
IL y a un éclatement des unités familiales,
le cout de la vie augmente énormément,
Par exemple un couple avec 2 salaires de smics, pour se loger décemment ac des enfants doivent se loger au moins à 40km de la rochelle.
Des exemples il y en a des tas...
GM- Messages : 62
Date d'inscription : 23/10/2007
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Mais c'est justement parce que les gens ont
commencé à exprimer leurs revendications un peu trop agressivement que
l'on en est réduit à cela. C'est comme dans une discussion, c'est parce
que certains ont commencé à élever la voix qu'il faut finalement crier
pour se faire entendre, et ça ne justifie pas, même a posteriori,
d'avoir commencé à élever la voix. Dans une discussion, on s'arrête
quand on a plus de voix, là on ne sait pas quand ça va s'arrêter...
hu hu... je n'irais pas dans ton sens sur ce point. La réforme concernant les fac est passé en catimini cet été, à peine négocier par l'UNEF. La mobilisation des fac est montée crescendo depuis un mois et les blocages sont juste révélateurs des tensions entre un mouvement que tout le monde comprends et la peur d'un retour d'une grève type CPE. L'immense majorité des étudiants (voires des personnels) reste opposé à la LRU. L'aggressivité est d'abord arrivé du coté des anti-blocage, peur de manquer trop de cours etc., largement suivi par les présidences et les forces de l'ordre. Cf. les images de la fac de Nanterre.
Le gros problème de la fac, c'est que sans blocage, on ne peut se mobiliser car on ne peut louper tant de cours (absentéïsme surveiller, je ne parle pas du fond des cours).
Donc pour le moment, les médias font leur beurre sur les affrontement autour du blocage mais oublie le contenu de la LRU et l'opposition à celle-çi.
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
lol baptiste!!! sa c pas vu!!!
tote- Messages : 364
Date d'inscription : 10/10/2007
Age : 41
Localisation : party ce faire foutre!!!
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Gaby, tu peux avoir mille fois raison, ça ne change rien. Je n'ai rien dit sur le fond, je critique simplement la forme. Quand Machiavel écrit "la fin justifie les moyens", il ne dit pas que l'on peut faire n'importe quoi au nom d'un objectif louable! Il signifie juste que le but (louable ou pas d'ailleurs) doit être atteint à n'importe quel prix. Le mieux est de l'atteindre avec des moyens satisfaisants, au pire avec des moyens extrèmes. Mais s'il n'est pas atteint, on est coupable d'avoir utilisé pour rien des moyens extrèmes (exemple de la torture en Algérie, elle aurait été excellente si elle avait permis d'atteindre le but. Mais la guerre fut perdue, donc le fait d'utiliser la torture était a posteriori criminel, puisque des gens ont souffert pour rien.
Or les mouvements de blocage sont historiquement très souvent voués à l'échec (au mieux ils maintiennent un temps le statu quo). Conclusion: on est coupable d'emmerder le monde avec ces méthodes puiqu'elle ne sont pas efficaces. Imagine que tu dois gravir une montagne. Même si le sommet est metveilleux, ça ne sert à rien de le contempler si tu n'as aucune chance de l'atteindre (par exemple si tu es seul, sans équipement, et que la montagne fait 3000 mètres). Toi, tu réponds à la question: mon but est-il louable? Or la question que je posais était: peut-on atteindre ce but? La réponse la plus affirmative possible à la première question est inutile du moment que la seconde n'a pas eu sa réponse positive.
Pierre, je faisais référence à la grève des transports. Les facs, même bloquées, pour autant que ce ne soit pas la rue qui est bloquée, et s'il n'y a pas de dégradation, à la limite on s'en fout: ça ne gêne que les étudiants. S'ils veulent arrêter de bosser pour revendiquer, c'est leur droit et leur problème. Ca ne peut être un inconvénient que si certains ont envie de travailler et en sont empêchés (je ne dis pas que c'est actuellement le cas, je ne suis pas en France, mais c'était le cas pour le CPE). A la limite on pourrait dire que l'Etat dépense de l'argent en vain pour les instruire, mais bon, ce sont les futurs cadres de la nation, ils sont responsables, ce sont eux qui en paieront le prix un jour. C'est leur choix, et même si je pense qu'il est mauvais, ils sont libres de le suivre et je n'ai rien à dire là-dessus. Je m'insurge surtout contre le manque de logique (le beurre et l'argent du beurre). Exemple: on ne peut pas dire que l'Etat ne s'occupe pas de l'éducation et de la recherche si, en tant qu'étudiant, on a fait le choix dans sa jeunesse de se mettre en grève systématiquement. On ne peut pas non plus râler contre le Parlement qui ne fait pas son boulot, qui laisse traîner les textes durant des années, si on descent dans la rue dès qu'une loi ne nous plaît pas. etc. etc.
Pour résumé, on peut hurler, tant qu'on laisse les gens libres de quitter la conversation ci-dessus évoquée (ce qui n'est pas le cas si les transports sont en grève et que les gens habitent loin)
Or les mouvements de blocage sont historiquement très souvent voués à l'échec (au mieux ils maintiennent un temps le statu quo). Conclusion: on est coupable d'emmerder le monde avec ces méthodes puiqu'elle ne sont pas efficaces. Imagine que tu dois gravir une montagne. Même si le sommet est metveilleux, ça ne sert à rien de le contempler si tu n'as aucune chance de l'atteindre (par exemple si tu es seul, sans équipement, et que la montagne fait 3000 mètres). Toi, tu réponds à la question: mon but est-il louable? Or la question que je posais était: peut-on atteindre ce but? La réponse la plus affirmative possible à la première question est inutile du moment que la seconde n'a pas eu sa réponse positive.
Pierre, je faisais référence à la grève des transports. Les facs, même bloquées, pour autant que ce ne soit pas la rue qui est bloquée, et s'il n'y a pas de dégradation, à la limite on s'en fout: ça ne gêne que les étudiants. S'ils veulent arrêter de bosser pour revendiquer, c'est leur droit et leur problème. Ca ne peut être un inconvénient que si certains ont envie de travailler et en sont empêchés (je ne dis pas que c'est actuellement le cas, je ne suis pas en France, mais c'était le cas pour le CPE). A la limite on pourrait dire que l'Etat dépense de l'argent en vain pour les instruire, mais bon, ce sont les futurs cadres de la nation, ils sont responsables, ce sont eux qui en paieront le prix un jour. C'est leur choix, et même si je pense qu'il est mauvais, ils sont libres de le suivre et je n'ai rien à dire là-dessus. Je m'insurge surtout contre le manque de logique (le beurre et l'argent du beurre). Exemple: on ne peut pas dire que l'Etat ne s'occupe pas de l'éducation et de la recherche si, en tant qu'étudiant, on a fait le choix dans sa jeunesse de se mettre en grève systématiquement. On ne peut pas non plus râler contre le Parlement qui ne fait pas son boulot, qui laisse traîner les textes durant des années, si on descent dans la rue dès qu'une loi ne nous plaît pas. etc. etc.
Pour résumé, on peut hurler, tant qu'on laisse les gens libres de quitter la conversation ci-dessus évoquée (ce qui n'est pas le cas si les transports sont en grève et que les gens habitent loin)
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Mais sans être en france, baptiste a toujours une avis critique sur la situation.
J'applaudit, les arguments de baptiste, au moins, une personne qui argumente ces idées !
Après, il est vrai que la grêve est un moyen d'exprimer son mécontentement.
Il est peu judicieux, mais c'est le seul.
Donc il est difficile de le critiquer tant qu'il n'y aura pas d'autres.
J'applaudit, les arguments de baptiste, au moins, une personne qui argumente ces idées !
Après, il est vrai que la grêve est un moyen d'exprimer son mécontentement.
Il est peu judicieux, mais c'est le seul.
Donc il est difficile de le critiquer tant qu'il n'y aura pas d'autres.
Matos- Messages : 283
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Merci, je suis flatté, me fai troppo onore!
Pour le "seul moyen" je vais pas reprendre mes arguments, je te fais la même réponse qu'à Gaby.
Bonne grève pour les concernés!
Pour le "seul moyen" je vais pas reprendre mes arguments, je te fais la même réponse qu'à Gaby.
Bonne grève pour les concernés!
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
C'est vrau quoi, ca coute quoi de donner d'argumenter ses idées ?
Il y a en a marre des personnes qui se plaignent sans vraiment dire pourquoi.
Il y a en a marre des personnes qui se plaignent sans vraiment dire pourquoi.
Matos- Messages : 283
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
oui moi aussi j'en ai mare...
tote- Messages : 364
Date d'inscription : 10/10/2007
Age : 41
Localisation : party ce faire foutre!!!
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Paraît que vous avez remis ça?
Faudrait pt'ête penser à bosser un peu, non?
Faudrait pt'ête penser à bosser un peu, non?
Baptiste- Messages : 362
Date d'inscription : 05/10/2007
Age : 40
Localisation : St-Trop, sur la plage
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Pour moi c'était pas grève, c'était journée dure et chiante et les pompiers des vosges non plus ne faisaient pas grêve. C'est scandaleux de faire grêve, ça devrait être interdit...
Re: C'est quoi cette histoire de grêve?
Nous on a pas fait grève!
cindy- Messages : 75
Date d'inscription : 11/10/2007
Age : 40
Localisation : LA ROCHELLE
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